Joséphine Bacon vient de faire paraître un grand livre d’horizon. Il s’agit de son quatrième recueil depuis 2009.
Nous sommes nombreux à aimer la poète innue originaire de Pessamit et sa poésie. Le lien particulier qu’elle entretient avec ses lecteurs fait partie intégrante de son œuvre. Elle parle naturellement à l’autre, son écriture semble tournée vers nous. Toute poésie ne devrait-elle pas l’être ?
Dans le touchant documentaire Je m’appelle humain de la cinéaste abénaquise Kim O’Bomsawin, Joséphine Bacon affirme : « Je ne dis pas que je suis poète, je dis que dans les mots simples que j’écris les gens y trouvent leur poésie ». On reconnaît, ici, l’humilité vraie qui devrait habiter chaque être humain devant le langage. À la lecture de ses textes, on comprend qu’elle pose la même question que Gilles Vigneault : comment vous donner des nouvelles ?
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