Délicatesse. Douceur. Ces mots viennent à l’esprit quand on lit les poèmes d’Hélène Harbec. Éphémérides de la vie quotidienne, ils posent un regard sur l’accessoire qui, pourtant, caractérise le cheminement d’une vie. Rien d’important ne survient. Tout est dans le détail, dans l’attention portée au lent mouvement de la journée. D’un recueil à l’autre (celui-ci est son sixième), l’auteure explore le sens des petits gestes.
Hélène Harbec note l’instant, en retient l’essentiel et le livre dans une prose lumineuse. Son dernier recueil couvre trois saisons présentées chronologiquement : été, automne et hiver. Presque une année dans la vie calme de la poète. Retraitée, elle se consacre à l’écriture, commentatrice attentive de sa propre vie : « L’absence de désir de raconter une histoire n’empêche pourtant pas de sentir des présences qui avancent comme des personnages. De percevoir aussi ce personnage . . .
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