Place Saint-Pierre de Rome, le 13 mai 1981 : Ali Ağca, un jeune Turc de 23 ans, ouvre le feu sur Jean-Paul II. Bien que grièvement blessé, le pape survit. L’agresseur, immédiatement capturé, refuse de justifier son geste. Plus tard, il prétendra avoir agi sur les ordres des services secrets bulgares, eux-mêmes étant sous la coupe du KGB. Des épisodes marquants s’ajoutent à l’affaire : Jean-Paul II rend visite à son agresseur dans sa prison et lui accorde son pardon ; Emanuela Orlandi, âgée de quinze ans et fille d’un employé laïc du Vatican, est kidnappée le 22 juin 1983. Les ravisseurs exigent la libération d’Ali Ağca, mais le Vatican ne cède pas au chantage, et on ne reverra jamais la jeune Romaine.
Sorti de prison en janvier 2010, Ağca présente une nouvelle version selon laquelle l’attentat contre Jean-Paul II a été commandé de l’intérieur du Vatican. Maintenant, dans . . .
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