En plus de ses 250 éditions, de ses nombreuses traductions et de ses diverses formes d’adaptation (cinéma, théâtre, radioroman, bande dessinée, suite romanesque, etc.), le roman Maria Chapdelaine, ce grand classique de la littérature du début du XXe siècle, a généré de multiples relectures. Déjà en 1980, dans Le mythe de Maria Chapdelaine, Nicole Deschamps constatait qu’il s’agit d’un « récit qui se perpétue en marge de lui-même et de son histoire », qu’il « est d’abord l’œuvre de ses lecteurs qui, à leur insu, l’inventent à leur façon ». Jusqu’à présent toutefois, peu d’études se sont réellement intéressées à la mort de François Paradis, une mort « gênante », voire suspecte, nous apprend l’ouvrage de David Bélanger et Thomas Carrier-Lafleur. Selon ces derniers, en effet, « quelque chose est camouflé dans le récit de Louis . . .
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