L’ouvrage sans doute le plus autobiographique du « voyageur distrait », dans lequel il se révèle et livre ses angoisses plus que jamais.
À nouveau, Gilles Archambault souffle à l’oreille de ses lectrices et lecteurs, poursuivant une conversation entamée il y a quelque temps déjà. Cette fois-ci, dix-sept courts récits sont présentés, presque essentiellement autobiographiques. L’auteur remonte loin dans ses confidences : jusqu’aux circonstances mêmes entourant sa naissance, en 1933, se montrant profondément troublé par certaines révélations de sa mère.
Il est question de sa famille, de ses origines ouvrières, de ses amis, de son travail, de sa carrière d’écrivain (il se décrit comme un « faiseur de livres »), d’un égarement passager, de ses liens avec Paris. Octogénaire, il se préoccupe, bien sûr, de sa santé, de la machine qui trahit, qui se déglingue, du temps qui reste et de ce qu’il convient d’en tirer. Comme il . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion