Que m’attendais-je à trouver en plongeant dans cette correspondance qui s’étale sur trois années ? Un prolongement de l’œuvre de Paul Auster que je suis avec intérêt depuis la parution de la Trilogie new-yorkaise ? La découverte d’un auteur dont le nom m’est tout aussi connu que son œuvre m’est inconnue dans le cas de J. M. Coetzee ? Une complicité littéraire qui ferait tout à la fois écho aux thèmes abordés par Paul Auster (la quête d’identité, la solitude, la désintégration d’une société) et aux grandeurs et misères inhérentes au travail d’écriture ? De nouvelles avenues de lecture en découvrant des auteurs jusqu’à ce jour inconnus ? La révélation de préoccupations jusque-là tues ? La possibilité de renouer avec un genre littéraire renouvelé ? Un peu de tout cela sans doute. D’où, je l’avoue, ma déception. Certes, une fois engagé dans . . .
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