Hôtel Lonely Hearts, de Heather O’Neill, confirme avec brio ce que La vie rêvée des grille-pain, son précédent livre, nous révélait : une auteure en parfaite maîtrise des techniques narratives au service d’une imagination fertile.
Exception faite de la longueur, qui incline aussitôt à classer Hôtel Lonely Hearts dans la catégorie roman, l’atmosphère, la couleur, voire la démesure qui se dégage de l’univers mis en scène rappellent l’univers propre au conte, au recueil de contes d’origine persane, la frontière entre le roman et le conte étant ici ténue. Il n’est d’ailleurs nullement fait mention de l’appellation roman en couverture de l’ouvrage, l’éditeur ayant sans doute jugé que le titre suffisait à lui seul à susciter l’intérêt du lecteur.
Hôtel Lonely Hearts n’est pas sans . . .
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