Philippe Montana est pianiste à l’hôtel La Paloma et il aura bientôt trente ans. Sauf exception, le matin on peut le retrouver au café bistro de l’hôtel, « à la table du fond, à lire dans un livre, dans [son] cœur, ou dans l’air de l’aube ». Plus tard, il s’assoit devant son piano, à la terrasse de La Verrière. Et il joue, du Haydn, du Ravel ou autre chose. Mais il regarde aussi les âmes riches de sentiments qui hantent les lieux : le peintre Gérald Wartburg, la jeune et fragile Mouche, Marie Arimta, Madame Garcia, Robert Bob, Pierre Tasso et quelques autres. Il les observe sa réflexion est empreinte de poésie. « Du temps pour Mouche : pour la faire rire. C’est quelque chose, être amis. Une part d’avenir dans ma poche de droite, la plus grande. Et du café noir pour les nuits blanches. Tout y est, le reste est dans les marges. »
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