L'ouvrage d'André Rauch retrace l'odyssée de la condition masculine et sa spectaculaire déconvenue depuis la Révolution française. Méthodique et versatile, Rauch, également connu pour ses travaux sur les vacances des Français, ne semble négliger aucun lieu d'affirmation de la masculinité. Il considère aussi bien l'évolution des lois ou des mSurs que la vie militaire et ses rituels de célébration du mérite. En sociologue aguerri, il passe au crible la chose imprimée, du tract révolutionnaire obscène aux œuvres littéraires annonçant de nouvelles mentalités. On peut penser à La garçonne (1922), le controversé roman de Victor Margueritte, qui inspire à Rauch quelques-unes de ses meilleures pages.
Deux titres sont en réalité réunis ici : Le premier sexe (2000) et L'identité masculine à l'ombre des femmes (2004), auxquels s'adjoint une postface s'inspirant de la crise . . .
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