L’admiration s’impose tant foisonnent les angles d’observation. Certains dossiers, comme celui de l’ACCT ou du « Vive le Québec libre ! », se renouvellent peu, mais d’autres ont la fraîcheur du peu familier. Ainsi, « le retour du Québec en Chine », « la bataille de Londres » lors du rapatriement de la constitution canadienne, « la diplomatie préréférendaire » animée par Jacques Parizeau et bonifiée par Valéry Giscard d’Estaing… La doctrine Gérin-Lajoie (qui provient pour une part d’André Patry) bénéficie d’un acte de naissance plus fidèle à la vérité historique. Des personnes au rôle ignoré, comme John Ciaccia, reçoivent leur dû.
Ce survol des relations internationales du Québec prouve à la fois la constance du projet québécois et l’irascibilité du gouvernement central. Pas question que le Québec s’exprime sur la scène internationale, même si, à toutes fins utiles, les Cris purent défendre leur cause jusqu’à la porte de l’ONU. La doctrine Gérin-Lajoie, bien que portée par tous les gouvernants québécois, tarde à produire ses fruits.