Après vingt ans d'interruption, Alain Poissant renoue avec l'écriture romanesque dans Heureux qui comme Ulysse. Il s'agit de son huitième roman, mais l'auteur est demeuré confidentiel, malgré deux œuvres assez réussies et poignantes, qui signalaient déjà son attrait pour la route et la voiture (Vendredi-Friday) et pour la solitude et le froid (Carnaval), dans des récits très ramassés. Si, avec son nouveau roman, Poissant élargit sa palette et conçoit une trame plus complexe (avec les mêmes thèmes), cela se fait à l'encontre des qualités premières de son style : l'efficacité et la concision.
Divisé en quatre parties qui reprennent le cycle saisonnier, du printemps à l'hiver, le roman de Poissant décrit les pérégrinations banales d'un « héros jetable », Pissenlit, parti à la recherche de lui-même. À la suite de l'échec du référendum de 1980 . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion