Parmi les théories les plus largement employées en gestion, une des plus récentes est celle de la gouvernance. Apparue alors que la poussière de la faillite d'Enron n'était pas encore retombée, il s'agissait d'un outil qui devait empêcher pareil désastre de se reproduire. Seulement, dans le brouhaha qui a suivi la chute de nombreux empires financiers, plusieurs penseurs et gestionnaires ont tous avancé leur propre théorie sans forcément s'interroger sur ce que d'autres échafaudaient, chacun se basant sur sa propre expérience. Il fallait un livre synthèse, et le voici.
La gouvernance est une façon holistique de penser la gestion d'un projet, d'une entreprise (quelle que soit sa taille) ou d'un pays. Dans son essai, Gilles Paquet, professeur à l'École d'études politiques de l'Université d'Ottawa, définit la gouvernance comme étant une « coordination efficace quand pouvoir, ressources et informations sont vastement distribués entre plusieurs mains ». Selon . . .
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