Ni présentation ni commentaire critique, cet essai, dans sa brièveté, va au cœur du sujet : son auteur a été bouleversé par la rencontre de l'œuvre d'Alberto Giacometti. Pourquoi le titre intrigant ? Ancrée dans la mémoire de Tahar Ben Jelloun, « la rue d'un seul » à Fès donne accès à un labyrinthe de passages étroits par lesquels pourraient se glisser des figures filiformes ; elle devient ainsi la métaphore par laquelle l'écrivain nous introduit à l'artiste. Les deux vivent, bien qu'elle s'exprime selon leurs voies propres, une même passion. Ben Jelloun croit en la proximité, plus, en la consanguinité des deux arts. « Quand je me mets à écrire une histoire, ce sont les mots - le bronze de l'écrivain - qui me guident comme si quelqu'un que je ne connais pas me l'avait racontée et m'avait demandé de la transmettre aux autres. » De leurs personnages, aucun des deux ne sait ce qu'il adviendra. Ils sortaient de Giacometti . . .
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