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GANIISHOMONG OU L’EXTASE DU TEMPS

156 pages
19,95 $
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Depuis les avatars du Nouveau dont il accuse les marques à l’ère du soupçon et au-delà, le roman traditionnel subit couramment les affres de la « chirurgie » esthétique : le personnage passe au scalpel, l’intrigue subit une réduction concomitante. En lieu et place se donnent à voir le déferlement d’un flux de pensée, et non plus l’écriture d’une aventure, tel que l’a jadis formulé Jean Ricardou, mais l’aventure d’une écriture.

Le premier narrateur de Ganiishomong ou l’extase du temps résume ainsi sa posture d’écrivain, qui s’inscrit dans le droit fil des préoccupations de l’« antiroman » : « Le personnage, l’action, avance-t-il, tout cela est fiction. Le reste, c’est le vrai […], c’est l’écriture ». Le personnage, en somme, l’intéresse moins que la « pensée naturelle en action » de ce dernier.

Voilà qui, un coup admis, aide à pénétrer dans une œuvre exigeante, difficilement résumable, o . . .

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