À sa première publication en 1975, Le gang de la clef à molette, traduction de The Monkey Wrench Gang, a connu un tel succès que l’expression « monkeywrench » est passée dans le vocabulaire usuel pour désigner un acte de sabotage écologique. Le gang en question est composé de quatre individus fort dissemblables. Il y a le Doc Sarvis, dit le « mécène de la vengeance », et sa jeune amante Bonnie Abbzug, une hippie rêveuse flottant d’ordinaire parmi les hautes sphères de son « empyrée cannabique ». Puis à l’occasion d’une expédition sur le Colorado, le couple fait la rencontre de Seldom Seen Smith, mormon polygame de l’Utah, et de George W. Hayduke, un ancien vétéran revenu légèrement perturbé du Vietnam, semant derrière lui, tel un petit poucet égaré, ses éternelles canettes de Schlitz qu’il écluse d’un seul coup de poignet.
Au cours de l’un . . .
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