Le biographe n'a pas lésiné. Il a consacré à sa recherche dix-sept années de lectures, de rencontres, de croisements de témoignages. Pendant ses méthodiques patrouilles, il se sera prudemment perçu comme un biographe banalement toléré, n'accédant que sur le tard, sans préavis et par l'adoubement de Gabriel García Márquez lui-même, au statut inégalé de biographe officiel. Quant à eux, les meilleurs observateurs de ce patient apprivoisement avaient déjà compris que Gerald Martin bénéficiait de la confiance de Gabo, mais qu'il ne . . .
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