Outre ses essais et les deux romans qui précèdent son dernier recueil, on se souvient de Jean Larose comme animateur inspirant de l’émission radiophonique « Passages », de l’époque où la deuxième chaîne de Radio-Canada pouvait se qualifier de culturelle.
L’auteur de La petite noirceur n’a rien perdu de sa verve. Et il est toujours question de culture dans cette collection de courts textes écrits au cours des vingt dernières années, période où, selon l’essayiste, on a assisté au triomphe de la « contre-culture de consommation », au détriment de la « grande culture associée à l’humanisme moderne ». Dans une prose limpide, émaillée d’images fortes et de formules lapidaires, Larose investit tour à tour les grands thèmes de la création, de l’éducation, de la langue et de la liberté, parfois en témoin de l’histoire, par exemple en commentant l’élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis . . .
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