Lorsqu'un romancier québécois utilise le joual, ou qu'un écrivain martiniquais fait appel au créole, pour qui le fait-il ? À qui s'adresse-t-il ? De même, comment penser cette relation complexe existant entre les écrivains de la francophonie hors France et le modèle tout-puissant suggéré par l'Hexagone ? Par quels moyens ces femmes et ces hommes de lettres du monde entier peuvent-ils échapper, en utilisant les marques du français qui leur sont propres, à une forme de littérature péjorativement folklorique ? Professeure québécoise, Lise Gauvin s'int . . .
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