La mort, perçue non comme une fatalité qu'il faut s'astreindre à repousser mais bien comme une étape favorisant la compréhension de la vie, se trouve au cœur de Depuis toujours, j'entendais la mer, roman d'Andrée Christensen, lauréate de trois prix littéraires. L'auteure a ficelé un récit initiatique semé d'embûches où l'existence apparaît sous un jour paradoxal, déchirée qu'elle est entre des élans contraires. C'est en fait à un voyage aux tréfonds de l'être que les lecteurs sont conviés.
Andréa reçoit le jour de son anniversaire un colis contenant des documents qui changeront à jamais le cours de sa vie : elle découvre une lettre écrite par un cousin éloigné, Thorvald Sorensen, de même que des notes éparses portant sur la vie de ce dernier. Dans sa lettre, Sorensen soumet un défi de taille à sa cousine, l'invitant à l'écriture d'une vie . . .
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