Julie, la narratrice écrivaine, mère de deux enfants adultes et grand-mère, vit en couple avec Paule. Comme l’auteure, elle enseigne la littérature et, chaque année, salue le renouveau printanier en se consacrant à son jardin.
Une nuit, peu avant Noël, sa voisine est amenée en ambulance. Au matin Julie apprendra que Lisa est morte d’un infarctus. Cette mort subite la ramène à son collègue René, dont elle n’a pas fini de faire le deuil. Ni ex-mari, ni amant, ni parent, René était plus qu’un ami, même si elle ne le voyait qu’au travail. Un sage avec qui elle aimait partager des réflexions sur le sens de la vie. Elle dit entendre encore sa voix en elle. À se frapper au mystère de la mort, la narratrice qui se parle au « tu » s’interroge sur sa vie qui lui apparaît vide, se dit qu’elle ne sait pas vivre. Rien dans le récit ne . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion