Voici enfin un essai qui, plutôt que de simplement décrier l'impopulaire réforme pédagogique implantée dans les écoles québécoises, se propose de l'examiner sous plusieurs aspects afin de dépasser l'anecdotique et de nourrir un sain débat sur sa logique interne. Quelques intervenants du domaine de l'éducation prennent la plume pour expliquer comment les concepteurs des programmes du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport ont pu procéder à une opération aussi boiteuse.
Basée sur le constructivisme, doctrine affirmant que le savoir n'existe pas en soi et qu'il est construit par l'apprenant au fur et à mesure qu'il appréhende le monde par son vécu, la réforme scolaire a instauré un relativisme cognitif absolu où l'élève est laissé aux effets déformateurs de ses opinions, de ses préjugés. Là où il aurait fallu un enseignement précis, sans aucune ambiguïté, les penseurs de l . . .
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