Un philosophe, Denis Marquet, nous entraîne dans un roman cauchemardesque sur l’avenir de l’humanité : un formidable dérèglement planétaire détruit avec une rapidité fulgurante toutes les traces de l’homme sur terre. Aussi remet-il en question toutes les théories scientifiques, toutes les certitudes de l’homme.
Virus tueurs extrêmement contagieux, vagues meurtrières, gentils toutous assassins, ouragans, raz de marées, récoltes empoisonnées les attaques virulentes de la nature contre l’espèce humaine ne se comptent plus ! Une équipe d’éminents chercheurs réunis par l’Armée américaine est à l’œuvre et cherche, avec l’acharnement du désespoir, une explication aux bouleversements dont les États-Unis sont victimes. Mais « Peut-il réellement y avoir du nouveau sous le soleil ? Un phénomène qui exigerait de repenser radicalement tous les systèmes d’explication en vigueur ? Les révolutions, dans les sciences, n’arrivent jamais sous la pression des événements, plutôt en fonction des nécessités de la pensée humaine »
La jaquette nous annonce un thriller à la puissance 10. Promesse tenue ? Pas vraiment : beaucoup d’imagination, un soupçon de psychanalyse, un peu de morale, une touche de spiritualité, un soupçon de fantastique, un certain suspens, de l’amour, une note de féminisme « Qui trop embrasse mal étreint. » Le principal intérêt du premier roman de Denis Marquet tient davantage au message qu’il livre. En effet, Colère, ou l’Apocalypse selon Marquet, est un touchant plaidoyer en faveur de l’unité de toutes les formes de vie et un saisissant constat d’infraction : l’avenir de l’humanité est compromis par les interventions incontrôlées de l’Homme sur la nature. En somme, ce roman rappelle l’urgence d’agir et, en cela, il constitue un vibrant appel à l’humilité.