Écrire parce qu’elle n’aime rien faire d’autre, parce qu’une force intérieure l’habite, parce que les personnages affluent et lui demandent de les laisser vivre, parce qu’écrire, c’est être.
Antonine Maillet écrit depuis toujours et écrira aussi longtemps que sa vie durera.
Ce Clin d’œil au Temps qui passe est un hymne à l’écriture : « Ce Temps, c’est le mien, c’est moi. Ma vie. Une valse à trois temps : l’aube, le plein jour, la brunante ». Les trois phases de sa vie : la pulsion d’écrire ou de s’imaginer écrire, écrire ce qu’elle a imaginé, dresser et écrire le bilan.
Dans Fais confiance à la mer, elle te portera (Leméac, 2010), un très beau et touchant essai, elle donne les trois mots clés de son « arsenal » : liberté, imagination et inspiration ; elle y écrit d’ailleurs : « […] mon premier personnage, que je le veuille ou non, c’est moi ». Dans
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