Écrire pour comprendre, écrire pour se comprendre, à la recherche, version après version, de la musicalité de la phrase. Viser la perfection formelle, objet de l’art littéraire. Mais l’idéal imaginé n’est jamais atteint, vous dira modestement Lise Tremblay. N’empêche, la réception de son œuvre, notamment de La danse juive (Leméac, 1999, Prix du Gouverneur général), de La héronnière (Leméac, 2002, Grand Prix du livre de Montréal) et de La sœur de Judith (Boréal, 2007), témoigne d’une qualité littéraire remarquable, et remarquée.
Dans la vie, la femme est enjouée, encline à l’humour et à l’autodérision, laissant à l’écrivaine l’exploration de thèmes empreints de gravité, comme la mort et la folie, auxquelles elle consacre sa plus récente parution, Chemin Saint-Paul : mort d’un père tendrement aim . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion