En une petite centaine de pages, Danielle Fournier propose une exigeante narration poétique sur la perte et l’abandon, tout en douceur et en simplicité. Autant un hommage nostalgique aux siens qu’un « véritable hymne à la nature », comme annoncé en quatrième de couverture.
En trois courtes nouvelles – ou peut-être sont-ce trois longs poèmes –, l’écrivaine se raconte et raconte aussi sa famille et ses deuils. Dans Celle qui marchait sur la pointe des pieds, il y a tout d’abord « Les veines brûlées », où un « je » prénommé Grâce parle de son père et de son fils, tous deux décédés. Une peine immense. « Une femme aux prunelles lapis-lazuli étendue dans un lit entre son père et son fils, à les porter tous deux sur ses épaules. »
Suit « De même, la neige et la pluie », texte dans lequel « elle » se souvient de sa mère, de la douceur de sa présence . . .
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