Dans son plus récent roman, Monique Proulx dit son amour pour Montréal, sa ville d’adoption, et célèbre le courage et la générosité qui y auraient pris racine sous l’impulsion de Jeanne Mance. Roman mystico-philosophique quant à son inspiration, Ce qu’il reste de moi met en parallèle les débuts héroïques de la colonie et l’histoire de personnages d’aujourd’hui qui forment une mosaïque culturelle, reflet des caractéristiques de la ville contemporaine et fruit de « la Folle Aventure » des fondateurs. Sous le masque du personnage-écrivain, Laurel, interrogé à l’émission populaire Silence, on parle, la romancière explicite son intention et la place qu’occupe le personnage historique de Jeanne Mance dans son roman. Mise en abyme qui, ajoutée aux autres, crée une impression de roman gigogne.
La ville contemporaine, ce sont entre autres un Markus Kohen désorienté, qui vient de quitter sa communauté juive . . .
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