Dans cet essai brillamment écrit, Andrée Quiviger prend prétexte du fait qu'elle doive délaisser définitivement sa demeure, qu'elle casse maison, pour réfléchir à la filiation, à la maternité, à la place de l'autre dans la vision de soi et du monde et surtout à sa démarche spirituelle. Dans cette œuvre personnelle, qui part de l'expérience intime pour aboutir aux grands textes bibliques, où l'auteure se confie pour mieux étayer ses généreuses convictions, les courts textes qui constituent la réflexion visent à faire du doute une politique d'ouverture à l'autre, véritable fondement, selon Quiviger, de toute entreprise spirituelle. Les souvenirs, les confessions, les paraboles narrées servent à présenter un individu aux prises avec sa foi, qui, refusant les réponses toutes faites des institutions, prend appui sur les textes bibliques pour renforcer ses liens avec le monde et ceux qui l'habitent. Dans un univers où Dieu n'est qu'un fragile souffle, où la liberté et . . .
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