Écrit de janvier à mars 2009 à Moncton, cette ville grise qui « crache ses poèmes », en mémoire au poète disparu Gérald Leblanc, ce recueil en forme de carnets présente des scènes très esthétisées de nos vies effectivement trop ordinaires. Le poète se raconte, nous raconte, au fil du quotidien, un séjour à Moncton, une ville triste, éteinte l'hiver mais, somme toute, aimée et curieusement « magique ». Jean-Paul Daoust s'adresse ainsi à nous comme prolifique écrivain et en poète qui aurait, ultimement, « toujours raison » !
Que reste-il de toute cette quête de sens issue d'une vie remplie d'art, de poésie, de multiples rencontres amoureuses ? Daoust s'interroge en effet ' toujours en dialogue avec Leblanc et Moncton ' sur son parcours approchant selon lui de la finitude : les Parques ont fait, semble-t-il, leur travail... Et en l'absence du bonheur, le poète va se rabattre soit sur le quotidien, l'alcool, le sexe ou la . . .
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