Un roman écrit en pleine pandémie, dont les personnages sont bien entendu confinés. On fait leur connaissance dans le square qu’ils fréquentaient en début d’éclosion, s’observant les uns les autres, pour les retrouver ensuite un à un chez eux, isolés et même cloîtrés.
Née en France en 1954, l’écrivaine et philosophe Sylvie Germain bâtit depuis 30 ans une œuvre importante où s’entremêlent philosophie, spiritualité et imaginaire. Son dernier roman Brèves de solitude ne raconte pas le confinement, mais plutôt son effet sur le quotidien et le moral d’une dizaine d’hommes et de femmes, de jeunes et de vieux. Tous se promènent dans le même jardin public et leurs regards se croisent le temps d’une pause, d’un arrêt sur image. L’astucieuse autrice fait en sorte que chacun des passants remarque les autres et partage ses observations avec le lecteur. Ainsi se tressent . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion