« Ceci est un livre sur le péché originel. » C’est ainsi que débute Big Boys, Les mercenaires d’Irak. Péché originel, en effet, dans le sens de perte d’innocence, et aussi d’une forme de culpabilité. Car ces hommes, souvent des ex-militaires, originaires de plusieurs pays, mais en majorité américains, qui sont allés s’engager en Irak auprès d’agences de sécurité privées, ont assurément une responsabilité à porter. Les raisons les ayant incités à faire ce choix peuvent être multiples, mais les salaires alléchants comptaient certainement pour beaucoup.
Steve Fainaru, alors qu’il était reporter pour le Washington Post, a écrit une série de reportages sur ces mercenaires de la guerre d’Irak – il faut dire qu’ils n’aiment pas ce terme et préfèrent se faire appeler « agents de sécurité privés ». Il a mis sa vie en danger en accompagnant certains d’entre eux . . .
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