Écrivain au registre largement déployé, Maurice Henrie a jugé bon de suspendre un instant sa production de romans et de nouvelles pour privilégier le vécu, le vrai, le significatif. Tout en espérant que cette décision n'entraîne qu'une courte éclipse de la fiction, le lecteur appréciera l'accès qu'elle donne à la sagesse accumulée par une conscience moderne et alerte.
Premier bloc de réflexions ? L'écriture, comme il se doit chez un auteur dont les textes ont reçu et mérité tous les honneurs littéraires de l'Ontario francophone. Henrie s'avoue sans défense contre le besoin d'écrire, de jeter sur papier ou écran ce qu'inspirent le passage des jours et la confrontation à des défis toujours inattendus. Jeune, il se voyait professeur, mais sa carrière réelle fut surtout consacrée à des travaux d'écriture reliés à la gestion de l'État, à la préservation des ententes discrètement intervenues, au d . . .
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