Au bon roman commence sur les chapeaux de roue, à la manière d'un polar ; s'y mêle ensuite une romance qui s'installe lentement et non sans humour, une forme de triangle amoureux qui, au final, confère au récit une dimension tragique. Ce mélange équilibré des genres et des tonalités est aussi un prétexte pour examiner le monde de l'édition et faire connaître le travail du libraire à travers l'histoire d'un autodidacte vaguement rebelle, en quelque sorte tiraillé entre deux femmes qui s'adressent à lui par la littérature. Francesca, une mécène aussi belle qu'énigmatique, a proposé à Yvan d'ouvrir une librairie qui ne mettrait sur ses rayons que des bons romans, choisis par un comité trié sur le volet et dont l'identité est jalousement préservée pour éviter toute forme de lobbying. Ces personnages aux affinités électives, qui se sont donné pour mission de sauver le roman de la . . .
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