Forgé sur le modèle d’« antiracisme », le mot est relativement jeune. La posture à laquelle il renvoie, en revanche, n’est pas neuve. Mouvement de libération des animaux, l’antispécisme tire ses origines de la fin du XIXe siècle.Ses origines : le pluriel est de mise, laisse entendre Jérôme Segal en parcourant l’histoire de cette prise de position contre la domination de l’homme sur les animaux sentients, c’est-à-dire capables d’éprouver des émotions et de ressentir la souffrance. Une histoire moins linéaire que ramassée en une nébuleuse de . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion