Si l’on peut s’attendre à ce que les carnets s’inscrivent dans la continuité, le constat peut à première vue étonner en ce qui concerne le dernier roman d’André Major. Bien sûr, le style est autre, le rythme répond à d’autres règles, le climat que l’on veut instaurer diffère, voire 2 Major À quoi Boreall’humeur qui y règne, mais l’impression générale qui s’en dégage tend plus à évoquer l’harmonisation d’une démarche que le tracé de sillons narratifs distincts. Comme si, avec la venue de la maturité, comptait davantage la poursuite d’une œuvre dont les différentes ramifications ne cherchent plus qu’à rejoindre, qu’à alimenter une seule et même source : la parole. Ce qu’en d’autres mots, Antoine, le narrateur d’À quoi ça rime ?, exprime ainsi en reprenant les propos que Kafka adressait à Max Brod peu avant sa mort : « […] l’impression que l’essence même de l’art, que l’existence de . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion