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MOURIR À SCOUDOUC

Certaines œuvres sont des pierres d’assise d’une époque ou d’une littérature. Elles deviennent une référence et semblent ouvrir la porte à différents possibles. Ainsi en est-il de Mourir à Scoudouc d’Herménégilde Chiasson, publié par les Éditions d’Acadie en 1974 et que vient de rééditer Perce-Neige dans une mouture enrichie de nombreuses illustrations.
Le titre, écrit Chiasson dans un texte qui complète le recueil et en raconte la naissance, lui avait été inspiré par Mourir à Madrid, un film de Frédéric Rossif. Il avait eu l’idée « de changer Madrid pour Scoudouc, un endroit annoncé de la grande route avec de grandes pancartes, mais dont il n’y avait, à l’époque, aucune manière de savoir où se trouvait ce lieu mythique lorsqu’on s’y aventurait. Cela me faisait penser à l’Acadie, un lieu dont on ne connaît ni le commencement ni la fin géographique. Pour ce . . .

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