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Auteur/autrice : Neal
Hélène Rioux, la survenante (entrevue)
Le lecteur pénètre dans l’univers romanesque d’Hélène Rioux comme le dormeur sombre dans le monde des rêves. Dès lors, la réalité cède le pas aux méandres de l’imaginaire : les visages, les lieux, les noms des personnages semblent à la fois étranges et familiers.
Parfois, ces éléments se combinent pour créer des fantasmes inavouables. Parfois, c’est le cauchemar avec la figure du tuteur qui guette, tapi. Désirées ou désirantes, les créatures fictives de l’écrivaine ne font que passer et nous . . .
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Rezvani l’invisible (entrevue)
Pour plusieurs, Serge Rezvani n’est encore que l’autobiographe des Années-lumière, sinon l’auteur de quelques chansons popularisées par Jeanne Moreau vers la fin des années 1960. Pendant trente ans, il a pourtant construit une œuvre littéraire touffue et surprenante, loin de l’actualité littéraire et des courbettes médiatiques.
Dans sa résidence hivernale, à Venise, on découvre un révolté silencieux, sûr de lui, bouillonnant d’idées, savourant avec la calme « Lula » l’approfondissement de leur présence au monde . . .
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Yves Préfontaine, entre vacarme et murmure (entrevue)
Né en 1937 à Montréal, Yves Préfontaine est anthropologue de formation. Il fait paraître son premier recueil de poésie à 20 ans : Boréal. Et fait étonnant, six mois plus tard, il publie chez le même éditeur un recueil tout aussi fort, Les temples effondrés. À la fin de 1959, il se joint au comité de direction de la revue Liberté et en devient rédacteur en chef en 1961-1962, « en tandem » avec Hubert Aquin, aussi directeur à cette époque.
En 1960, Yves Préfontaine est l’un des membres fondateurs . . .
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Pol Pelletier : Le théâtre contre la modernité (entrevue)
« L’intelligence est la force, solitaire, d’extraire du chaos de sa propre vie la poignée de lumière suffisante pour éclairer un peu plus loin que soi – vers l’autre là-bas, comme nous égaré dans le noir. »
L’inespérée, Christian Bobin.Depuis le début du siècle, plus d’un a prédit sa tombée en désuétude ; d’autres ont tenté d’adapter ses formes aux techniques et technologies nouvelles. Mais toujours, et souvent sans s’y employer, le . . .
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Fernand Ouellette, « de même que l’artisan » (entrevue)
En novembre 1987, Fernand Ouellette recevait le prestigieux Prix Athanase David, hommage mérité pour cet écrivain simple, chaleureux et discret, et qui est l’un des auteurs les plus prolifiques de sa génération.
Nuit blanche : L’implication est-elle semblable pour la poésie, le roman et l’essai ?
Fernand Ouellette : Cela peut sembler paradoxal qu’un poète écrive un roman. Le poème et le roman sont des mondes si différents, en apparence. Mais plusieurs poètes ont écrit des . . .
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Andrée A. Michaud, mémoires sous observation (entrevue)
Andrée A. Michaud impose, après seulement deux romans, une voix, un style. Elle manie le crayon comme d’autres le pinceau, écrivant comme l’on peint, gommant tel trait, retraçant tel détail, ajoutant les gris aux bleus, leur opposant le rouge…
Dans La femme de Sath, une femme tente de reconstituer, d’après les témoignages des rares survivants d’un raz-de-marée qui a englouti leur ville, l’histoire d’un homme et de deux femmes descendus un jour du train qui passait par Sath.
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Gérald Messadié, sourcier (entrevue réalisée en 1992)
Calvitie installée, comme pour faciliter le port d’une kippa, un nid, composé à la diable, de cheveux crépus près du sommet droit de la tête, travaillé puis délaissé par des doigts nerveux et aveugles, angoisse d’un énième Salon du livre, ennui aussi, ce dont témoignent des yeux faussement endormis, tirés, cernés, derrière l’écran des lunettes de corne classiques.
Long nez, visage glabre semé de poils rares et durs auxquels on a fait toilette vitement et machinalement au rasoir électrique. Un habitué des chambres d’hôtel . . .
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Robert Merle : Homme de tolérance, écrivain rigoureux (entrevue)
Robert Merle est né en 1908 à Tebessa en Algérie. D’abord attiré par la philosophie qu’il juge bien vite un peu stérile, « jeu verbal où l’on ne dit pas nécessairement des choses exactes, mais où on peut être brillant à peu de frais », il entreprend une agrégation d’anglais ; sa thèse de doctorat porte sur Oscar Wilde.
Sa participation à la retraite de Dunkerque de 1944, en tant qu’agent de liaison auprès de l’armée britannique, lui fournit la matière de son premier roman, Week . . .
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Le théâtre du monde selon Christof Meckel (entrevue)
Une œuvre immense : le catalogue Meckel comprend plus d’une centaine de titres, publiés chez des éditeurs allemands aussi renommés que Fischer, Reclam, Hanser, Wagenbach, Luchterhand, Claassen, Suhrkamp, sans compter les petites maisons allemandes exclusives, comme la Eremiten-Presse.
En France, il est publié chez Gallimard, Flammarion et Balland. S’ajoutent des drames radiophoniques et des disques, des recueils de dessins. Christoph Meckel a remporté une vingtaine de prix littéraires.
Né en 1935, à Berlin, dessinateur de formation (à Fribourg-en-Brisgau), cet auteur polyglotte a parcouru les cinq continents où il a présenté ses textes . . .
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Amin Maalouf (entrevue)
Amin Maalouf, qui vit en France depuis 1976, est certainement l’un des écrivains libanais francophones les plus doués de sa génération. Longtemps collaborateur de l’hebdomadaire Jeune Afrique, dont il a été rédacteur en chef, il a parcouru une soixantaine de pays et couvert de nombreux événements, dont la Révolution iranienne.
Il a publié, en 1983, Les Croisades vues par les Arabes, mais c’est son premier (et excellent) roman, Léon l’Africain, fondé sur la vie d’un voyageur . . .
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Rina Lasnier (entrevue)
Figure majeure de la poésie québécoise moderne, Rina Lasnier poursuit toujours une œuvre étonnamment riche et diversifiée. L’exigence et la rigueur marquent son écriture ; chez elle, l’intensité de l’expression se double d’une profonde passion pour la vie sous toutes ses formes.
Une vingtaine de livres témoignent de cette existence tout entière consacrée à la poésie.Nuit blanche : Rina Lasnier, qu’est-ce qui fonde et justifie l’expérience poétique comme aventure de langage ?
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? ConnexionEn amont de l’élocution : Rencontre avec Paul-Marie Lapointe
Il est aisé, si l’on n’a lu que Le vierge incendié (1948), de confondre l’art de Paul-Marie Lapointe avec le militantisme esthétique d’avant la Révolution tranquille qui s’est trouvé en convergence avec lui, notamment pour ce qui est du célèbre manifeste Refus global publié la même année.
Si l’on se penche plus longuement sur cette personnalité discrète et qu’on étudie en profondeur son œuvre multiforme, la difficulté de saisir l’ensemble du phénomène apparaît. On se trouve alors . . .
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Werner Lambersy, un devoir de catastrophe (entrevue)
Un des bonzes de la poésie actuelle, Werner Lambersy se situe au croisement du patrimoine et de la modernité. Partisan d’une nouvelle ritualisation de l’existence humaine, c’est méthodiquement qu’il transcende les méthodes et accueille la complexité du monde dans son langage.
Les amours de l’ordre et du désordre sont une source d’inspiration pour le poète comme pour le scientifique depuis des millénaires. Le chaos, lieu du possible et de la vie, peut-être même la dernière divinité qu’il nous reste, est cependant à (com . . .
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Jean Lacouture et l’histoire littéraire (entrevue)
Avant la biographie de Mitterrand, il y eut Jacques Rivière et la NRF que suivit de près Montaigne à cheval.
Jean Lacouture a rarement tracé le portrait de moins illustre que lui. Après de Gaulle, Mauriac, Malraux, Nasser, Mendès France, Blum, Hô Chi Minh, après les Jésuites, voilà qu’il consacrait en 1994 un livre à Jacques Rivière, celui que la mémoire culturelle a retenu souvent comme « le beau-frère de l’auteur du Grand Meaulnes ».Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion
Jukia Kristeva, histoires d’amour (entrevue)
En 1984, Johanne Jarry rencontrait à Paris Julia Kristeva, psychanalyste et professeure de littérature à l’Université de Paris VII, qui venait de publier Histoires d’amour. C’est de cet ouvrage sur les rapports amoureux qu’il fut question.
Nuit blanche : « L’épreuve amoureuse est une mise à l’épreuve du langage. » Comment avez-vous vécu l’écriture de votre livre Histoires d’amour ?
Julia Kristeva : Il y a dans l’expérience amoureuse beaucoup d . . .
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Le monde ouvert de Leslie Kaplan (entrevue)
Euphorisant, voilà comment nous pourrions qualifier le plus récent roman de Leslie Kaplan, Le psychanalyste, paru à l’automne 1999, et qui clôt une trilogie baptisée Depuis maintenant, publiée chez P.O.L. Ce roman très remarqué, et remarquable, entraîne son lecteur dans le mouvement de la pensée et de la vie de personnages qui visitent Simon Scop, un psychanalyste fin lecteur de Freud et de Kafka. Résultat ? On accède à la jubilation, celle que procure la circulation de la parole, une ouverture qui nous permet de croire . . .
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Richard Jorif, portrait d’un amoureux du dictionnaire de A à Z (entrevue)
À 57 ans, Richard Jorif publiait son premier roman, ce fabuleux Navire Argo à bord duquel nous sommes embarqués avec enthousiasme pour une grande expédition sur l’océan langagier. Rarement pareille jubilation de l’écriture, pareil amour fou des mots ne s’étaient trouvés alliés à la douce ironie de celui qui a tout lu, tout relu.
À l’heure où la graphomanie s’empare de tout un chacun, alors que le nombre de manuscrits soumis aux maisons d’édition croît de façon exponentielle, qu’un homme qui consacre sa vie à l’écriture . . .
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Elfriede Jelinek, sur la brèche, sans fard, avec artifices (entrevue)
Née le 20 octobre 1946 à Mürzzuschlag / Styrie (Autriche), Elfriede Jelinek passe son enfance à Vienne, vit quelques années à Berlin et à Rome. Dès 1969, elle rafle un prix littéraire après l’autre – jusqu’à aujourd’hui, elle en a reçu pas moins de neuf, dont le prestigieux Prix Heinrich-Böll de Cologne (1986) ainsi que le Prix d’Excellence de la ville de Vienne (1989).
Elfriede Jelinek s’est rapidement fait connaître, détester et respecter par des textes provocants, extrêmement dérangeants. Pour les uns, chacun de ses . . .
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Suzanne Jacob, de parole et de liberté (entrevue)
À l’automne 1997, Suzanne Jacob nous accordait une longue entrevue sur son œuvre et son travail d’écriture. On se rappelle Flore Cocon, le roman qui la fit découvrir en 1978. En 1983, Laura Laur lui valait le Prix Québec-Paris et le Prix du Gouverneur général. Le roman sera adapté pour le cinéma. En 1991, c’est L’obéissance, titre à lui seul évocateur.
Outre les romans, de la poésie, des nouvelles, et aujourd’hui un essai, La bulle d’encre . . .
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Laurence Ink : L’amour de la nature (entrevue)
Être française et venir passer quinze jours de vacances d’été au Québec, elle n’est pas la seule à l’avoir fait, même sans en avoir rêvé.
Mais à 23 ans, revenir au mois de décembre pour passer l’hiver avec un trappeur québécois à Nakane (arrêt facultatif sur la voie de chemin de fer qui monte en Abitibi), descendre du train à quatre heures du matin, à 30 degrés sous zéro et enfoncer dans la neige jusqu’aux genoux, prendre conscience que personne ne l’attend sur le quai . . .
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Nicole Houde, un jardin de lumière (entrevue)
Nicole Houde est originaire de Saint-Fulgence et ses premiers livres sont aussi noirs que les fjords du Saguenay ; ils sont marqués par les paysages et s’y glissent quelques termes locaux. Dès le début de l’entrevue, l’auteure assure qu’elle ne parle pas facilement. En prévision de la photo de circonstance, elle prévient qu’elle a un mauvais et un bon profil !
Nicole Houde affirme qu’elle n’est pas un auteur médiatique, qu’elle n’est pas capable de fabriquer une image d’elle-même. Elle laisse . . .
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David Homel : Les attaches du nomade (entrevue)
Le plus québécois des écrivains américains, David Homel, appelle les superlatifs en forme de clichés. Il est de ces êtres rares dont on a l’impression, dès la première rencontre, qu’on les a toujours connus, parce qu’ils sont là, tout là, avec ce naturel inflexible des nomades dont les frontières ont toujours été réduites aux limites de leur peau, et qui savent que l’identité se conjugue toujours au futur, dans le partage et l’échange. Portrait d’un nomade fidèle.
Avec ses cheveux en désordre . . .
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Mary Higgins Clark (entrevue)
Le succès phénoménal de Mary Higgins Clark est en passe de faire de cette auteure de thrillers un véritable mythe. Incarnation emblématique du success story à l’américaine, la carrière de la dame a pourtant démarré lentement, grugée par les contraintes familiales, dénigrée par des éditeurs sourds à la nouveauté de ce qu’elle avait à proposer.
Que les adeptes de recette se le tiennent pour dit : l’évidence du succès que Mary Higgins Clark remporte aujourd’hui ne doit pas faire oublier le temps des refus opposés . . .
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Louis Hamelin en trois dimensions (entrevue)
L’auteur de La rage (Prix du Gouverneur général 1989) venait de publier son troisième roman à l’automne 1992 : Cowboy. Une brique de 400 pages, d’une écriture plus sobre, une histoire d’espace et de conflit ethnique qui complexifie les trames de l’identité sociale de La rage et de l’identité personnelle de Ces spectres agités. Conversation autour de Blanche de Chambly sur la trajectoire des romans.
Nuit blanche : L’identité, plus que n’importe . . .
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Félix Guattari, l’écologie X par trois (entrevue)
Aux alentours de 1968, des messieurs, moins souvent des dames, théorisaient ferme. Nous étions trop jeunes alors et ce n’est que plusieurs années après leur publication, parce que nous avions l’enthousiasme et pas assez de fric pour faire autrement que chiner longtemps dans les librairies d’occasion, que nous découvrîmes quelques-uns des livres-phares écrits par ces messieurs-dames : la Théorie d’ensemble du groupe Tel Quel, Histoire de la folie à l’âge classique de Michel Foucault, les Mythologies de Lévis-Strauss, les . . .
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