Voici trois ouvrages féministes que beaucoup de choses séparent. L’un est écrit par une États-Unienne, l’autre par une Canadienne, le troisième par des Québécoises. L’un est un essai produit pour répondre à la demande d’un éditeur, l’autre est un recueil de textes dont plusieurs ont paru sur un blogue, le troisième est une réédition d’un travail collectif d’abord paru en 1988. Soulignons aussi que ces trois ouvrages sont publiés chez trois éditeurs québécois différents, constatation réjouissante qui nous démontre que la pensée féministe voit se multiplier les lieux qui lui permettent de se déployer.
C’est donc le féminisme qui unit ces trois ouvrages. Chacune des autrices contribue à mieux nommer cette posture, à la décortiquer, quitte à assumer les contradictions, les doutes, les remises en question. Toutes les femmes convoquées ici réfléchissent à leur façon à cette « mauvaise féministe » que revendique . . .
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