La vieille maxime « On est toujours l’Iroquois de quelqu’un1 » s’applique à merveille à La Nouvelle-France sur les planches parisiennes2: d’une part, les seize pièces présentées ici par l’anthologiste Sébastien Côté et son équipe illustrent l’étonnement profond éprouvé par les Européens du XVIIIe siècle à l’égard des habitants du Nouveau Monde, alors figures par excellence de l’exotisme ; trois siècles plus tard, nous sommes éberlués (par moments le mot est faible) par l’idée qu’ils se sont faite de ceux qu’ils appelaient les Sauvages (dénomination litigieuse sur laquelle je reviendrai).
Seize pièces (dont certaines sont carrément médiocres) où se côtoient des personnages de l’Ancien et du Nouveau Monde, n . . .
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