La connaissance qu’on a de Louis Dantin se limite ordinairement au fait qu’il a réuni les poèmes d’Émile Nelligan et qu’on lui doit ainsi d’avoir permis à un jeune homme trop tôt écarté de la vie littéraire et de la vie sociale d’exister ; quant à Germain Beaulieu, son correspondant pendant une trentaine d’années, cofondateur de l’École littéraire de Montréal et entomologiste de talent, estimé du frère Marie-Victorin, il appartient à la liste de ceux dont l’histoire n’a pas retenu le nom.
Ce déficit de notoriété est désormais corrigé par la parution, par les soins d’Annette Hayward (Université Queen’s), de La correspondance entre Louis Dantin et Germain Beaulieu. Une grande amitié littéraire (1909-1941)1. Ouvrage incomplet, dans la mesure où les lettres de Beaulieu sont absentes de la première partie du livre, c’est-à-dire avant 1920 . . .
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