Tout comme la quinzaine de romans de Philippe Claudel1, Crépuscule, le dernier opus du secrétaire général de l’Académie Goncourt, est une intrigue policière fortement métissée de saga historique, de fable philosophique et même d’essai politique.
Dramaturge, cinéaste, mais aussi auteur de récits, d’essais et de poésie, Claudel évoque à l’infini le même postulat que proposait il y a 2 000 ans le dramaturge latin Plaute2, qui a par ailleurs inspiré Shakespeare et Molière : l’homme serait-il un loup pour l’homme ?
La sinistre question demeure d’actualité et le prolifique romancier ne cesse d’y faire référence, par exemple dans son œuvre récente : « [S]ur les haines anciennes se déposeront des haines neuves, les unes et les autres composant un terreau inépuisable et fertile pour le mal à venir ». Où l’espoir se terre . . .
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