Professeure à l’Université de l’Alberta, Maïté Snauwaert s’intéresse aux œuvres littéraires et artistiques qui représentent la fin de vie, le vieillissement, et la perte d’un être cher, qu’il s’agisse d’un parent, d’un conjoint ou d’un enfant. Dans son dernier essai11, dont le titre est emprunté à Joseph Luzzi2, écrivain et enseignant expert de l’œuvre de Dante, l’auteure poursuit cette exploration aussi dense que riche par les pistes de réflexion qu’elle propose.
L’essai, qui se divise en cinq parties, repose sur la prémisse suivante : les écrivains qui, à la suite de Roland Barthes, dont le Journal de deuil a été publié presque 30 ans après la mort de sa mère, ont également traité de la perte d’un être cher, ont donné naissance à un nouveau genre littéraire. « Par . . .
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