Introduction ou induction ?
– Pourquoi ne parles-tu pas de livres québécois dans cette série ?
– Parce que je réserve le meilleur pour la fin, le meilleur pour le rêve, celui agissant sur notre pauvre réalité défectueuse. Pour le rêve que presque tous les Québécois souffrent de réaliser faute de… Tu sais, un loustic m’a dit un jour : « Il y a tellement de gens qui ne peuvent se réaliser faute de moyens que je méprise ceux qui ne peuvent se réaliser faute d’eux-mêmes ». Voilà où en est rendu le brave peuple québécois, dirigé par les raclures d’une culture de l’annulation qui ne nous fait plus rêver, qui ne fait que nous culpabiliser pour tous les crimes que nous n’avons pas commis en commun dans un passé décomposé. Cela en dit long sur un peuple qui craint son identité, qui oublie de l’habiller de radieuses . . .
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