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Roberto Bolaño. Œuvres complètes I

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Lire des œuvres complètes aux fins d’une recension, comme il est possible de le faire grâce à ces collections du type « Bouquins » (Robert Laffont), « Omnibus » (Presses de la Cité) ou « Quarto » (Gallimard), offre une expérience particulière : si le livre usuel se déploie sur un espace complet, ces assemblages (1 227 pages dans ce cas-ci) donnent plutôt l’impression d’une route sur laquelle chaque pas, chaque texte répond à une finalité plus grande, s’inscrit dans un horizon plus vaste.

À moins de mettre au frais pareil bouquin et d’y revenir à intervalles aléatoires, on lit en quelque sorte simultanément sur deux plans la partie et le tout, le simple et le complexe, les textes et le mégalivre, dans une sorte de stéréophonie.

Jamais l’écart entre l’écriture et la lecture n’est aussi grand : même s’ils conçoivent parfois des ensembles (l’exemple canonique étant

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