Tôt ou tard, la question se pose: quelle influence mes parents ont-ils eue sur ma décision de devenir écrivain ? Sur mon écriture ? Qu’écrirai-je sur eux maintenant qu’ils ne sont plus là ? Certains y consacreront un livre, tantôt pour comprendre, tantôt pour se libérer de quelque ascendance, tantôt pour leur rendre hommage.
Les cas de figure sont aussi nombreux et variés qu’il y a d’écrivains, que le sont les familles. Paul Auster a écrit son premier récit, L’invention de la solitude, à la mort de son père. Ce dernier, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui lui a permis de se consacrer à l’écriture. S’ensuivra une œuvre qui donnera une large part à la quête d’identité. Éric Fottorino entreprendra également à sa façon une quête de ses origines et y consacrera successivement deux ouvrages, le premier à son père adoptif, le second à son p . . .
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