Sexe, drogue et rock and roll. La formule est usée, mais ô combien ancrée dans l’imaginaire populaire, surtout lorsqu’il s’agit d’évoquer cette aube libertaire qui se lève au Québec avec la fin des années 1960. Au-delà des poncifs, que sait-on vraiment de la contreculture ?
En 2013, à l’occasion d’un entretien mené par le sociologue Jean-Philippe Warren pour le compte de la revue Liberté, lequel titre sans ambages « Terra incognita », Karim Larose avance que les années 1970 demeurent au Québec « le parent pauvre de l’histoire des arts et de la culture1 ». Deux ans plus tard, le message a été entendu : le même Warren cosigne avec Andrée Fortin Pratiques et discours de la contreculture2, un ouvrage de synthèse qui enrichit la compr . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion