Le 12 novembre 1984 Paul-Émile Roy, professeur et essayiste, qui se dit « lecteur assidu » de Pierre Vadeboncœur, adresse à celui-ci un billet accompagnant un article qu’il lui a consacré. Vadeboncœur répond qu’il se sent « vraiment compris » : « […] je n’écris, au fond, en vérité, que par poésie, par art, beaucoup moins par volonté d’analyser, Par action donc […] par amour, par délectation ». Dès cette réponse le ton de la correspondance est donné et le niveau auquel elle s’engage, celui de l’implication directe et franche.
Vadeboncœur aime recevoir et écrire des lettres. Elles vont s’échanger à un rythme rapide et soutenu : ce n’est ici qu’un premier volume1 qui s’achève sur la mort de Miron en 1997. D’autres sont à venir – pour notre bonheur ! – puisqu’au total plus de sept cents ont été échangées jusqu’à la mort de Vadeboncœur. Yvon Rivard, qui fut proche de lui . . .
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