« On dit que les écrits restent, c'est sûrement vrai, les auteurs ont cette chance-là. Les mises en scène sont vouées à disparaître [...]. » Guillaume Corbeil, Brassard, p. 98
André Brassard a une conscience aiguë de la valeur exceptionnelle de ses mises en scène et de la façon unique dont il les a réalisées, lui, parce qu'il est lui. Il éprouve donc le désir légitime de léguer à la culture québécoise des empreintes tangibles et durables de son œuvre et de sa vie.
Il s'en est d'abord entretenu avec Wajdi Mouawad dans Je suis le méchant, publié en 2004. De cet ouvrage, on retient avant tout la qualité de la réflexion sur l'art théâtral, spécifiquement sur la mise en scène. La conversation entre les deux . . .
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