Quand ce texte, écrit aujourd'hui, le 7 janvier, sera publié, il y aura déjà plusieurs semaines que Bruno Roy sera disparu de notre paysage culturel, et, peut-être, déjà oublié, à la vitesse où tout passe et lasse en moins de 24 heures, en cette fin amnésique de notre civilisation humaniste.
Tout aura été rappelé des événements marquants de sa vie. Je n'y reviens pas.
Je me limiterai à souligner un fait qui parle intimement de cet homme incomparablement généreux, de cet écrivain engagé, dont les combats politiques, sociaux et culturels ont eu pour conséquence majeure de minimiser l'importance de l'œuvre littéraire, ignorée, évidemment, par l'institution du même nom.
Il ne s'en plaignait pas, mais en souffrait en son for intérieur. Il m'écrivait le 30 mars 2009 :
« 'Oui, fou d'écrire parce que je suis sans génie et que j'écris quand même, je vous le jure . . .
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