Pour évaluer le travail des éditeurs québécois pendant le conflit de 1939-1945 et au cours de l'immédiat après-guerre, il s'imposait de faire appel à un observateur déjà campé sur des décennies de fréquentations et de coups de sonde.
Qui aurait pu mieux que Jacques Michon satisfaire à cette exigence ? À la compétence technique et historique, il pouvait ajouter le courage de l'évaluateur qui tient à la clarté de son bilan. On doit à Michon une éloquente exposition et un éclairant catalogue avec Les éditeurs québécois et l'effort de guerre, 1940-19481.
Une édition en promesse
Lorsque éclate le conflit de 1939, l'édition québécoise cherche encore les moyens de ses rêves. Elle ne se demande plus, comme dans les décennies antérieures, si le Québec possède une littérature spécifique, mais elle n'entretient encore . . .
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