À l'indiscutable réussite qu'était depuis peu la Grande Bibliothèque du Québec (GBQ) s'est ajouté plus récemment encore l'heureux rattachement des Archives nationales du Québec (ANQ) à leur ancienne rivale. L'absorption des ANQ par la Bibliothèque nationale du Québec (BNQ) a engendré « la plus importante institution culturelle du Québec ». Le Québec aurait-il comblé en un éclair ses retards en lecture, en mémoire, en diffusion ? Il faudrait de la candeur pour le croire. Bien que tenté par le triomphalisme, Denis Goulet, l'auteur de Bibliothèque et Archives nationale du Québec, Un siècle d'histoire1, préfère la prudence : le Québec vit une belle lancée, mais bien des défis conservent leur nébulosité.
Héritages et contraintes
Reconnaître la valeur des legs n'oblige pas à admirer chacune des décisions des prédécesseurs. Le Québec peut donc, sans . . .
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